Une maladie «imaginaire»...euhhhh?
Voilà au creux des vacances scolaires....et que c'est calme.
Par contre, très inspirée photographiquement.
Une autre chance est d'avoir pu m'éclipser 4 jours par-là et
2 jours par-ci, entre deux séances de chimio qui me donne une sensation de 10
jours de vacances 😉...un bel exemple de quand on n'a « pas »,
on savoure d'autant plus.
C'est là que je constate, que les vacances à petites distances permettent de profiter
davantage la compagnie et de travailler le « quality time ». Je
dirais que l'environnement est peut-être un peu moins important du coup, même
si s'éloigner de son petit nid quotidien donne un bol d'air incroyable. Néanmoins,
même si j'ai profité un max, je compte bien m'éloigner un peu plus l'année
prochaine ou dès que possible...ma demande est lancée à qui souhaite m'accompagner. Et merci pour les invitations (on ne sait jamais 😉)....on ne vit qu'une fois....non, en fait ce n'est pas exact: "On vit tous les jours et on ne meurt que une fois".
Malgré tout, j'aime bouger et découvrir...et chaque fois que je me retrouve chez
moi, j'ai comme une petite baisse de régime. Alors, il est nécessaire de
trouver de quoi remonter le moral et ce dire que les moments de « solitude »
servent à booster la créativité et à faire émerger des idées folles et surtout
de les rendre possible.
Début de cette année, j'avais lancé des promenades méditatives, accompagnées de
la prise des photos. Je ne m'y sentais pas tout à fait à ma place, pour la
partie méditative....j'aurais pu le voir comme un « échec » et bien non....car
très vite après, la maladie s'est invitée et je me suis dit que tout a raison
d'être...et donc me voilà en route pour une adaptation de l'idée balade et d'autres
idées. Mon parcours de 2022 (et de 2020, et de 2021)
m'a permis de peaufiner mes besoins et envies.
Pour ce qui est des effets secondaires du Taxol, depuis 2 semaines, j'ai quelques maux musculaires (une très légère sensation grippale) durant 2 jours, et ce 3 jours après la chimio...enfin, une fois de plus, ce mal est loin d'être insurmontable et ne m'empêche pas de sortir de chez moi.
A la limite, suite au « manque » de maux, je me demande pourquoi je vis
la vie que je vis actuellement : à la maison, sans travailler, ne pas pouvoir
voyager loin, en profitant quand-même de petits lunchs/soupers, sorties
diverses, ... j'ai comme une impression que les personnes ont envie de me voir
mal. Même la gynéco, l'oncologue sont étonnés de ma forme.....
Bon, le chemin vers la fin des traitements n'est pas encore terminé...je continue à bouger, à suivre mes séances de revalidation, ma kiné,... et les nuits sont pénibles, car le sommeil est difficile à trouver et très entre-coupé, ce qui joue sur le moral et de comment je vois mes journées 😉. Je peux dire que ce mal est l'unique et seul mal vraiment pénible. Vive les siestes, ensuite je me couche plus tard et donc de nouveau fatiguée...et ainsi de suite. Résumé: un sommeil complètement décalé.
Je continue surtout à croire au meilleur et à ce qui m'attend sur le chemin : les chances et les opportunités qui s'offriront à moi.
La vie va 🙏